Faisons vivre une écologie unie, ouverte et ambitieuse à Bagnolet

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Le groupe local des Écologistes s’est réuni mardi 10 juin 2025 pour définir une stratégie et désigner un chef de file en vue des prochaines élections municipales.

J’y ai présenté ma candidature avec la volonté claire de porter un projet d’union des forces écologistes de Bagnolet, dans la continuité d’un engagement constant depuis plus de dix ans.

En 2014 et en 2020, j’étais présent sur les listes citoyennes conduites par Mireille Ferri puis Claire Laurence, deux projets forts, soutenus par EELV.
Aujourd’hui, je siège comme conseiller municipal d’opposition, fort de cette expérience que je souhaite mettre au service de l’avenir, pour — cette fois-ci — porter un projet d’union jusqu’à la victoire.

L’heure est venue de rassembler toutes celles et ceux qui veulent faire de l’écologie un levier de transformation profonde, face aux urgences climatiques, sociales et démocratiques.
Nous avons besoin d’un projet commun, cohérent et ambitieux, capable de répondre aux attentes des habitant·es, et de valoriser la diversité, la parité et l’inclusivité.

Depuis plus de dix ans, Bagnolet est enfermée dans une gouvernance instable et autoritaire, marquée par des promesses non tenues en matière de transition écologique et par une absence criante de vision à long terme.
Dans ce contexte, les écologistes doivent incarner une alternative crédible, unie et ouverte.

Bagnolet a une histoire écologiste forte : dès 2001, la liste conduite par Pierre Mathon dépassait les 20 % au premier tour des élections municipales.
C’est cet héritage que nous devons faire vivre et renouveler aujourd’hui.

Une volonté d’union, une réponse de fermeture.

Face à notre proposition de construire une large union — entre militant·es, collectifs citoyens, élu·es indépendant·es, mouvements affinitaires — autour d’un véritable projet de transformation, le groupe réuni autour d’Édouard Denouel, troisième adjoint du maire actuel, a opposé une fin de non-recevoir.

Nous déplorons :

  • un groupe local verrouillé, dont les responsables ne sont pas renouvelés depuis trois ans, qui bloque les nouvelles adhésions tout en faisant voter des personnes jamais vues dans les réunions ;
  • l’utilisation unilatérale du logo des Écologistes sur les documents de lancement de campagne d’Édouard Denouel, sans aucune concertation préalable ;
  • une alliance déjà actée avec La France Insoumise, sans discussion ni vote au sein du groupe local.

À nos propositions pour l’avenir de Bagnolet, un des principaux responsables du BEC et adjoint du maire a répondu par des attaques personnelles violentes, notamment à l’encontre de Claire Laurence — pourtant retirée de la vie politique locale — qui avait été la candidate soutenue par EELV et ses responsables nationaux en 2020.

Soyons clairs : le BEC ne cherche pas le rassemblement des écologistes. Il a déjà lancé une campagne portée par LFI, sous une étiquette prétendument écologiste, sans concertation, ni aval du groupe local.

Pour une écologie solidaire, construite avec et pour les habitant·es.

Une union véritable ne peut se réduire à un empilement de logos ou à des alliances de circonstance. Elle doit se construire autour :

  • d’engagements clairs,
  • d’un programme élaboré collectivement
  • d’une méthode respectueuse des différences
  • et d’une exigence absolue de transparence
C’est à ces conditions que pourra émerger une écologie solidaire, proche des habitant·es, ancrée dans la justice sociale, la démocratie locale et l’action concrète.

Le groupe local des Écologistes, tel qu’il fonctionne aujourd’hui, ne représente pas la diversité réelle des forces écologistes de Bagnolet.

Avec mes ami·es, nous poursuivrons donc un dialogue ouvert avec l’ensemble des partenaires écologistes et citoyens de Bagnolet, pour poser ensemble les bases d’un rassemblement sincère, solide et offensif en vue des élections municipales de 2026.

Denis Bargeau
Conseiller municipal – Groupe Ensemble pour Bagnolet

Projection - débat : La Part des Autres

Classé dans : Réunions publiques Mots clés : Bagnolet, BIC, alimentation
La part des autres

Mercredi 25 juin à 20h15 : Rencontre autour du documentaire "La part des autres", projeté au Cin'Hoche (6 rue Hoche, Bagnolet) avec Bénédicte Bonzi, antropologue et autrice du livre "La France qui a faim" animée par Jean-Marie Coutard et Maryline Brack de Bagnolet Initiatives Citoyennes.

"La part des autres": documentaire de Jean-Baptiste Delpias & Olivier Payage. France. 2019. 55 min.

En 1960 une promesse a été faite aux femmes et aux hommes de ce pays : celle de les nourrir tous de manière satisfaisante.

Cette promesse, le complexe agro-industriel construit pour moderniser l’agriculture, ne l’a pas tenue. C’est un double appauvrissement que l’on observe aujourd’hui, celui des producteurs et celui des consommateurs.

Les pieds dans les champs céréaliers de Quentin ou la garrigue de Nathalie, dans le quartier de Keredern à Brest ou auprès des bénévoles et dans les files d’attente de l’aide alimentaire, La Part des autres pose le regard sur une multitude de situations vécues. Ces situations réunies permettent de questionner le système agricole dans son ensemble, jusqu’à imaginer une sécurité sociale de l’alimentation…

Le film nous confronte à une réalité trop souvent ignorée : celle des inégalités alimentaires, au croisement des enjeux sociaux, agricoles, sanitaires et écologiques. Il nous invite à repenser nos politiques publiques, notre modèle agricole, mais aussi notre regard sur celles et ceux qui peinent à se nourrir dignement.

Dans une ville comme Bagnolet, où les fractures sociales sont fortes, ce débat est essentiel.
Comment garantir à toutes et tous une alimentation saine, locale, respectueuse de l’environnement et des producteurs ?
Quels rôles peuvent jouer les collectivités, les associations, les citoyen·ne·s ?
Ensemble, réfléchissons à une autre manière de nourrir notre ville et ses habitant·es.